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actualités, agenda, analyses des questions de genre 6 février 2007 toutes les informations concernant la thématique « » seront actualisées chaque semaine. posté dans non classã© | 34 commentaires » 24 avril 2009 @ studies real men don’t cry – or do they? stereotypes on hiv rio de janeiro, 20 april (irin) – men don’t cry. men take risks. men don’t ask for help. men are strong. men have many sexual partners. these stereotypes of masculinity are contributing to the spread of hiv throughout the world, experts warned at a recent symposium on men and boys. « among other things, these stereotypes affect access to health care, the expression of one’s sexuality, access to sexual and reproductive health services, and vulnerability to hiv, » said purmina mane, the adjunct executive director of the un population fund (unfpa) at the first global symposium engaging men and boys in achieving gender equality, held recently in rio de janeiro, brazil. quoting various studies, mane pointed out that among men high-risk behaviour was accepted and even encouraged, and most were more concerned about their masculinity than their health. studies have shown that among men knowledge about their health was lower than among women, and reproductive health was generally considered a women’s subject. women talked about pregnancy, family planning, breast cancer and menopause, but never about sexual pleasure; men discussed sexual performance, sexual dysfunctions and sperm counts, but never contraceptive methods. when this lack of knowledge is compounded by another macho stereotype – that seeking help is a sign of weakness – men’s health is at far higher risk. in the case of hiv, men are known to use counselling and voluntary testing services much less frequently than women, and men also tend to begin antiretroviral treatment later. « late diagnosis and treatment means that many continue to practice unprotected sex, running the risk of reinfection and of unknowingly infecting their partners, » said mane. these stereotypes also have consequences for women. dumisani rebombo, a technical counsellor in south africa to the international reproductive health organization, engenderhealth, recalled a patient he had counselled after a positive diagnosis. « i asked him what his next steps would be, and asked him to bring his wife to the support group. he said he wasn’t going to reveal his status to his wife, nor was he going to use a condom, because he was a man and he’d find a way to deal with it. » the notion of a man’s strength and invincibility was one of the main risk factors for hiv infection, he commented. selective perception graça sambo, executive director of fórum mulher, an ngo working to promote women’s rights, said the idea that men should have multiple sexual partners was contributing to mozambique’s national hiv prevalence of 16 percent, one of the highest in the world. « a lot of men have many sexual partners because this is what is expected of them, » she said. « masculinity is very much instilled by culture and by tradition, which say that men have to be studs. » sambo pointed out that although information about aids and the dangers of multiple relationships was widely available, if it involved a change in behaviour, men preferred to ignore it. « we need men who think differently, and who can influence behaviour change … many of them are changing in the private sphere and acting in a more conscientious manner, but bringing this change into the public sphere is still very hard, because there is still a great deal of peer pressure and they fear being made fun of. » unfpa’s mane concluded: « we need to redefine what it means to be a man. hiv is an opportunity to re-evaluate the rigidness of these norms. » posté dans stéréotypes , vih sida | aucun commentaire » 17 avril 2009 @ actualités du poids des stéréotypes article du figaro du 17 avril 2009 des chercheurs américains ont réussi à faire démentir des préjugés inhérents à nos sociétés comme celui qui juge, en france, les femmes moins douées pour les mathématiques que les hommes. en travaillant sur l’estime de soi, des chercheurs ont amélioré les notes d’étudiants noirs, victimes du préjugé selon lequel les afro-américains sont moins intelligents que les blancs. en france, on considère que les femmes sont moins douées en maths et dans les disciplines scientifiques que les hommes. c’est faux, bien sûr. depuis une dizaine d’années, des expériences ont montré en réalité que ce préjugé a des effets ravageurs, et qu’il diminue leurs résultats et peut même les conduire à se détourner de ces disciplines. de même, aux états-unis, on sait que le cliché selon lequel les écoliers d’origine européenne seraient plus intelligents que ceux d’origine africaine, diminue les performances de ces derniers. toutes ces études montrent la même chose : les performances cognitives des individus ne dépendent pas seulement de leurs aptitudes personnelles, mais elles peuvent aussi être conditionnées par des stéréotypes sociaux, sexistes ou racistes. les préjugés de ce type sont inhérents à nos sociétés mais ils n’ont rien d’une fatalité. une étude publiée vendredi dans la revue science démontre, en effet, que l’influence négative de ces stéréotypes peut être levée en renforçant l’estime de soi des personnes qui en sont les victimes. et qu’elles peuvent s’en libérer en dressant par écrit la liste des principales qualités intellectuelles qu’ils estiment posséder. cela peut surprendre mais ça marche très bien. une mécanique de l’échec en 1995, claude steele et joshua aronson, deux chercheurs de l’université de stanford, ont été les premiers à démontrer les ravages de ce qu’ils ont appelé la «menace du stéréotype». pour mettre en évidence cette mécanique de l’échec, ils ont constitué deux groupes d’étudiants comprenant autant de noirs que de blancs. ils ont ensuite soumis ces deux groupes à un même test d’évaluation cognitive, mais en le présentant de manière différente aux deux groupes. au premier, ils ont expliqué qu’il s’agissait d’un test destiné à mesurer l’intelligence et qui met donc en jeu le préjugé de l’intelligence supérieure supposé des blancs. au second, d’un test visant seulement à étudier les mécanismes de fonctionnement du cerveau. dans le premier groupe, les deux chercheurs ont constaté que les noirs avaient obtenu de moins bons résultats que les blancs. au contraire, dans le deuxième groupe où il n’était pas question du stéréotype, les résultats des noirs étaient identiques à ceux des blancs. ils tenaient ainsi la preuve que, lors d’un examen ou d’un exercice d’évaluation, le fait d’être la cible d’un stéréotype négatif déclenche un stress qui paralyse ceux qui en sont la victime. ceux qui ne sont pas stigmatisés, en revanche, n’ont pas ce genre de difficultés. «les cibles du stéréotype ont peur de le confirmer et cette crainte capture une partie de leur attention», explique isabelle régner, du laboratoire de psychologie cognitive de l’université aix-marseille-1. depuis, l’expérience de steele et aronson a été répétée et vérifiée dans de nombreux pays. on a découvert à cette occasion que la «menace du stéréotype» est omniprésente et multiforme. aux états-unis où un préjugé tenace prétend que les asiatiques sont meilleurs en sciences que les blancs, des expériences ont montré que ces derniers obtenaient de mauvais résultats dans des tests où cette différence était spécifiquement évoquée. la «menace du stéréotype» existe, comment la lever ? c’est le problème que l’équipe pilotée par geoffrey cohen, de l’université du colorado, semble avoir en partie résolu, si l’on en croit l’étude publiée vendredi dans science . ils ont demandé à des étudiants noirs en difficulté de dresser à trois reprises le catalogue de leurs points forts dans leurs études. deux ans plus tard, ces derniers avaient amélioré leurs résultats et leurs scores lors des tests. pour les auteurs de l’étude, ils ont pris conscience de leur potentiel et évacué la «menace du stéréotype